Bonjour les CHEF[FE]S,
On m’a toujours dit que le réseau était essentiel dans la vie et qu’il fallait le travailler.
Depuis l’école commerce, j’ai essayé de faire de mon mieux mais je dois me rendre à l’évidence : personne ne m’a appris à construire un réseau.
Pendant mes 10 ans de salariat, je n’ai d’ailleurs pas toujours perçu l’importance d’avoir du réseau. Des amis, une famille, des connaissances oui, mais un réseau professionnel fort : pour quoi faire ?
Je prends conscience aujourd’hui que j’étais protégée par la structure à laquelle j’appartenais et la fonction que j’exerçais. Je suis aujourd’hui convaincue qu’en tant que CHEF[FE], se préoccuper de son réseau est une peuvre d’ouverture et une comprétence comportementale importante.
En me lançant à mon compte, il a fallu donc s’y mettre : réseauter, connaître et se faire connaître.
Les questions sont arrivées : Qui ? Comment ? Pourquoi ? Privilégier les gens influents ? Qu’attendre de l’autre ? Qui fait le premier pas ? Est ce que je suis trop sympa ? Trop distante ? Trop collante ? Jusqu’où je peux me livrer ? 🙃
Dans cette édition, je vous livre mes convictions (à date) sur la création d’un réseau pro.
Mais avant cela : un nouvel épisode du podcast est sorti. 🥳
Il s’appelle “ENTREPRENDRE AVEC PASSION ET IMPACT”. Mon invitée est Pauline Trequesser, la fondatrice du Collectif de Freelances : COSME.
Pauline est aussi l’hôte du podcast Puissance Care qui lève le tabou de la santé mentale et physique des entrepreneurs.
Avec Pauline, nous parlons de sa posture de CHEF[FE] d’un collectif d’indépendants, de sa vision de l’impact et comment elle impacte le monde à son échelle, de son cancer du sein et de sa vision du futur du travail. Une source d’inspiration que je vous invite à dévorer sans attendre.
IMPORTANT : si vous aimez CHEF[FE], laissez une note et un commentaire sur Apple Podcast et Spotify. Cette simple action permet au podcast de conserver une visibilité dans cet univers impitoyable. 🙏
Bonne écoute, bonne lecture et bonne fin de semaine.
Sophie
1) Privilégier la qualité à la quantité
Il est quasi impossible de tisser des liens forts avec beaucoup de monde dans la durée. Un réseau fort ne se mesure au nombre de personnes que vous connaissez mais au résultat que vous obtenez quand vous l’activez. Que ça soit pour trouver un job, une mission, un appartement ou une mise en relation.
Dit autrement, avoir 20 000 contacts sur LinkedIn c’est bien, s’ils ne savent pas qui vous êtes et ne sont pas prêts à vous aider, ça ne sert à rien. Donc ne passez pas votre temps à rencontrer trop de monde, surtout si c’est une tâche difficile pour vous mais concentrez vous sur des personnes qui ont les mêmes valeurs que vous et la force des liens existants.
2) Oser demander aux gens d’intégrer votre réseau
La meilleure manière d’obtenir ce que l’on veut est encore de le demander.
Si vous appréciez le travail d’une personne ou si vous pensez avoir des points communs avec elle, invitez la à rejoindre votre réseau.
Le podcast m’aide à cela mais une demande de mise en relation très personnalisée sur LinkedIn est aussi un bon début. Puis proposez une visio ou un appel afin de faire connaissance.
Il y a 2 semaines j’ai demandé à une personne d’être mon mentor. Je n’avais jamais fait ça. Elle a accepté, nous avons passé 2h au téléphone pour faire connaissance et voir comment elle pouvait m’aider. J’ai adoré notre échange, je suis contente d’avoir osé.
3) Garder le lien
Rencontrer des nouvelles personnes aujourd’hui ce n’est pas très difficile. Mais garder le lien, c’est un challenge.
Au delà du traditionnel déjeuner régulier, voici ma manière d’animer mon réseau :
Toutes les semaines je dédie du temps pour écrire à des personnes dont je n’ai pas eu de nouvelles depuis longtemps : pour savoir comment elles vont, leur dire que j’ai une pensée pour elles, leur donner des nouvelles. Selon l’échange, ça peut donner lieu à un appel ou un déjeuner.
Tous les mois je propose à de nouvelles personnes d’échanger en visio avec pour simple but de se connecter et développer mon réseau. J’affiche la couleur dès le début et peu de gens ont jusqu’alors refuser cette démarche. Point d’attention : ça marche quand la relation est équilibrée, c’est à dire quand les 2 parties voient le bénéfice de la mise en relation.
Je bichonne les liens qui comptent vraiment. Les crushs professionnels sont rares donc il faut en prendre soin. Comment ? Je les soutiens sur les réseaux sociaux, je les invite sur mon podcast, je leur propose de créer quelque chose ensemble ou de prendre part à une dynamique déjà en cours, je les mets en relation avec quelqu’un. Bref, je m’investis dans la relation (encore une fois au delà du déjeuner régulier).
Et vous, est-ce que vous prenez soin de votre réseau professionnel ? Si oui comment faites- vous ? Si non, pourquoi ? Quelles sont vos questions ou vos difficultés ?
Je serai heureuse de lire vos retours à cette lettre.
Sophie