Monday is the new friday 😊

Chef[fe] #39

Mes cher.es Chef[fe]s,

Cela ne vous aura pas échappé… vous n’avez pas reçu de lettre vendredi à 17h pour la simple et bonne raison que j’ai oublié de l’écrire. 🤷‍♀️

Je me suis rendue compte vendredi à 18h30 que le moment d’écriture d’habitude sanctuarisé dans mon agenda a été remplacé par un rendez-vous client et n’a pas été reprogrammé. 😫

Le point positif est que j’ai en effet passé la semaine bien occupée en ateliers de création de deux nouveaux podcasts, j’ai enregistré 4 nouveaux épisodes pour Chef[fe] et le Club RH, et j’ai rencontré pleins de super clients/prospects/futurs invités/partenaires.

Le point négatif est que je n’ai pas eu une minute de pause et donc d’écriture.

Grâce à cet oubli, j’ai réalisé à quel point ce moment d’écriture est un temps calme dans ma semaine que je chéris et que j’attends. J’ai fini la semaine très fatiguée… on aura donc compris pourquoi. On ne m’y reprendra plus, croyez-moi !

Bref, j’espère que cette lettre vous a manquée autant qu’à moi.

Je prends enfin ce temps calme en ce lundi soir. J’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur et que vous prendrez quand même le temps de me lire.

Place au programme du jour :

1. Les dessous de l’épisode de la semaine avec Cécile Delaporte sur le thème de l’épuisement du manager

2. Le coup de 💙de la semaine est une émission politique

3. Le 🎶de la semaine est une musique qui parle de lumière

4. La news Chef[fe] de la semaine parle d’automatisation et de sur-mesure

Belle lecture, bonne semaine !

Sophie 😘

PS : si vous aimez ce que j’écris, pensez à cliquer sur le petit cœur, il est juste sous le titre.

🎧 L’épuisement professionnel du manager : parlons en !

Je partage ici les dessous de l’épisode de la semaine

Dur dur de devenir manager. En plus de faire son travail, on doit gérer celui des autres. 🤯

Le passage de cap est souvent très motivant : on a envie d’apprendre, de prouver que nous sommes capables, de montrer à nos équipes qu’on est là pour elles. C’est aussi très challengeant : multiplication des réunions, des reportings, on doit apporter des réponses à des questions qu’on ne comprend pas, on est aussi attentif aux petits bobo du quotidien des uns et des autres.

A vouloir tout gérer de front, on finit par s’épuiser. Par ailleurs, plus on en fait, plus on nous en demande… c’est un puits sans fond. 😨

C’est avec cette logique que je me suis cramée il y a 4 ans (je raconte tout ici) et que j’ai vu de nombreux managers se cramer également.

Ajouter à cela le combo “jeune manager / jeune parent” et vous êtes marron pour les 5 prochaines années. 🛑

Quand je parlais du sujet de l’épuisement managérial autour de moi, de nombreuses personnes me disaient que c’était malheureusement inévitable. Que chacun devait toucher ses limites pour savoir où elles étaient. J’ai d’ailleurs pu tenir ce discours en voyant certains managers aller droit dans le mur sans savoir comment les aider.

Mais je ne pouvais et ne voulais pas en rester au stade de la fatalité : il existe des moyens pour éviter l’épuisement si notre prise de poste est bien préparée et accompagnée.

En discutant avec mon amie Cécile Delaporte, nous étions toutes les deux convaincues que ce message valait la peine d’être porté.

Je lui ai proposé de raconter son histoire sur Chef[fe].

On se disait toutes les 2 : si cet épisode peut éviter à 1 ou 2 jeunes managers de tomber dans l’épuisement, on aura tout gagné !

Elle a dépassé sa peur et sa timidité par générosité.

Nous vous livrons un épisode 100% authentique, 100% vulnérable aussi : Cécile nous raconte sa prise de poste dans un contexte de sous-effectif, en plein confinement avec un enfant de 2 ans. 💪

Cécile a livré ses apprentissages et ses conseils. Mon préféré est 💙 Ecoutez ce que les gens qui vous aiment ont à vous dire, surtout quand ce n'est pas agréable, car ils sont là pour vous protéger 💙

💙Mon coup de cœur de la semaine

Je partage ici une ressource qui m’a particulièrement marqué

Je ne me suis jamais intéressée de près ou de loin à la politique. Peut-être parce que dans ma famille, ne pas s’y intéresser permettait d’éviter les débats et désaccords. C’était ma manière d’être pour la paix des ménages 😉

Je ne me sentais ni de droite, ni de gauche, ni du centre. Je trouvais par ailleurs les histoires de partis politiques peu audibles et éloignés de ma réalité.

Mais en 2022, tout a changé sans créer gare.

L’arrivée de Zemmour dans paysage politique m’a interpelée. Je me suis aussi rendue compte qu’autour de moi tout le monde se désintéressait de la campagne présidentielle et cela m’a fait peur.

Jusqu’à présent, je me reposais sur les autres pour me faire un avis sur les idées proposées… là j’ai pris conscience que j’allais devoir me mettre au travail pour moi et peut-être pour mobiliser autour de moi.

J’ai regardé des premières émissions politiques et là encore j’ai pris peur. Toutes allaient à l’encontre de mes valeurs notamment le manque d’écoute, l’absence de bienveillance, le manque de clarté et de prise de recul sur les sujets.

Puis un dimanche soir je suis tombée sur une émission : C Politique sur France 5.

Le pitch est “C Politique décrypte l'actualité française et internationale, en plateau avec des intellectuel(le)s et des actrices/acteurs de l'actualité et sur le terrain au plus près de celles et ceux qui changent la France, l'Europe et le monde.”

J’avais enfin trouvé ce que je recherchais : une émission où les invités peuvent aller au bout de leurs idées sans être coupés au bout de 10 secondes, dans laquelle les sujets sont posés sans langue de bois. J’ai l’impression que c’est un peu plus teinté à gauche qu’à droite mais les discours ne sont pas militants et les invités sont intéressants, humbles, observateurs, pédagogues.

Bref, je vous partage donc mon programme citoyen du dimanche soir à 18h30.

Si vous avez d’autres sources avec du fond mais facile d’accès pour la citoyenne nulle en politique que je suis, je suis preneuse.

🎶Le son de la semaine

La musique qui m’a donnée la pêche et que j’ai écoutée en boucle toute la semaine

✨ Cette musique ne donne pas la pêche mais apaise l’âme. ✨

Dès que je l’entends, elle me rassure, me fait me recentrer, me donne espoir, me reconnecte à l’essentiel.

Le début d’année est souvent un tourbillon alors j’ai pensé que cette chanson pourrait vous permettre de trouver le chemin vers une certaine paix intérieure ou à minima un temps calme.

Je vous joins quelques paroles que je trouve jolies :

I am light - I am light
I am not the things my family did
I am not the voices in my head

I am light - I am light
I am not the pieces of the brokenness inside

I am light - I am light
I'm not the mistakes that i have made
Or any of the things that caused me pain
I am not the pieces of the dream I left behind
I am light

🎉La news Chef[fe] de la semaine

Je partage ici des annonces, surprises, nouvelles, apprentissages liées à l’aventure Chef[fe]

Mon apprentissage entrepreneurial de la semaine se résume en : Au diable l’automatisation, vive le sur mesure !

Quand j’ai lancé mon activité de production de podcast d’entreprise, tous les entrepreneurs que je rencontrais me donnaient le même conseil : propose un produit bien défini, avec une méthode facile à dupliquer auprès de tous tes clients.

J’ai travaillé quelques semaines sur une méthode de cadrage et de production de podcast : questionnaires, moodboards, ateliers de créativité, benchmarks, etc…

Etape 1 - Etape 2 - Etape 3…

Mon premier client était très satisfait de ma méthode. 😎

J’ai senti qu’avec le deuxième, c’était moins évident. On a perdu du temps. 🤨

Le troisième n’a carrément pas voulu faire l’étape 1. 😫

Le quatrième : j’ai fait complètement différemment et on avance bien. 😋

Le cinquième : on a cassé tous les codes et on s’amuse. 🤩

Ce que je retiens :

• Chaque client est différent donc pourquoi chercher à lui appliquer une méthode unique ?

• En cocréant la manière d’avancer avec mon client, nous gagnons en efficacité et en confiance.

• La méthode et les outils sont des aides auxquelles je fais appel selon les besoins mais je ne les applique plus de manière systématique.

• Le plaisir, la connivence, la valeur ajoutée sont désormais mes boussoles.

Cette réflexion parait évidente dit comme cela mais quand tout le monde vous parle d’automatisation et d’efficacité des actions, accepter le sur-mesure est contre intuitif.

C’est tout pour aujourd’hui !

Bonne semaine et à vendredi, sans faute.

Sophie