La peur du vide, quelle opportunité!
Premier conseil : il faut écouter son corps, s'écouter soi !
Bonjour à toutes et tous,
Je prends le clavier aujourd’hui pour vous présenter le vingtième et dernier épisode de la Saison 1 de Chef[fe]. Non sans émotion.
Quand je me suis lancée dans l’aventure Chef[fe], je l’imaginais comme un side project limité à 10 épisodes.
Un an plus tard, l’objectif est doublé et ce petit oiseau a changé le cours de ma vie.
Dans cette édition, je vous parle de l’audace de changer de vie.
Bonne lecture,
Tu es le seul à ne pas être heureux dans son poste.
Laurent Brouat est mon invité et il m’a raconté son histoire. Il était chef d’entreprise mais un jour il a pris conscience qu’il était malheureux dans ce rôle et qu’il ne le faisait pas bien.
Mais pour pleins de raisons, il ne pouvait se résoudre à quitter cette “prison dorée” : par norme, par peur.
Puis une phrase résonne comme un coup de tonnerre “dans cette boîte, tu es le seul à ne pas être heureux dans son poste”.
La claque!
Il prend conscience qu’il n’est pas heureux dans sa propre boîte!
Laurent a raconté pour la première fois son histoire à mon micro. Il s’est livré avec beaucoup d’humilité et d’humanité.
Alors dans cet épisode, vous découvrirez l’histoire d’un homme qui n’était pas à sa place et qui a eu le courage de se l’avouer et l’audace de chercher une place qui lui convenait mieux.
Ce qui est fou c’est qu’à la minute où j’ai publié l’épisode, mon ami Joseph m’a écrit le SMS suivant “Je ne suis pas heureux au travail, je ne vois pas le bout du tunnel mais je ne sais pas quoi faire d’autre”.
Le lendemain, j’ai déjeuné avec ma copine Marie et qui m’a dit “ça fait 14 ans que je suis dans la même boîte, j’arrive à la fin de l’histoire mais je ne suis pas sûre de savoir faire autre chose” alors qu’elle mène une brillante carrière.
Je suis moi-même passée par des phases de mal-être professionnel qui me semblaient néanmoins plus confortables que tout changement.
Alors si vous vous reconnaissez dans ces histoires ou connaissez quelqu’un qui connait quelqu’un qui n’est pas heureux dans son job mais ne sait pas comment en sortir, cet épisode est un cadeau :
Quelques conseils pour sortir de l’impasse
Le témoignage de Laurent m’a sincèrement touchée car comme je vous l’écris, il fait écho à mon histoire personnelle.
Il y a 2 ans, je me sentais bloquée dans un job qui ne me permettait pas de m’épanouir pleinement. Pour autant j’avais le sentiment très profond de ne pas être capable de faire autre chose et d’être condamnée à rester dans la même boîte, au même poste jusqu’à ma retraite.
… J’avais 33 ans… autant vous dire que quand j’ai pris conscience de cet état, je me suis vite bougé pour sortir de ce blocage.
Si tu n’es pas bien là où tu es, bouge tu n’es pas un arbre.
Je vous partage ici mes apprentissages et ma méthode pour sortir de l’impasse :
Je me suis d’abord demandée quelle vie j’avais envie d’avoir et je l’ai visualisée :
Quels ingrédients sont indispensables à mon épanouissement?
Est ce que ces ingrédients sont présents dans ma vie et à quelle hauteur?
Qu’est ce qui ne me convient pas aujourd’hui? Comment supprimer tous les perturbateurs de mon épanouissement?
La visualisation m’a aidée à rendre concret et accessible mon objectif. Je ne le vivais pas encore mais des idées comme vivre en bord de mer, aller au travail en vélo et avoir du temps pour écrire me semblaient tout à fait réalisables.
Une fois la cible posée, j’ai décidé d’y aller par petits pas. Qu’est ce qui pourrait même un tout petit peu me rapprocher de cette cible?
Me sanctuariser du temps pour écrire tous les mois
Passer le plus de temps possible en bord de mer: toutes les vacances pour commencer et peut être trouver un Airbnb facile d’accès pour y aller les week-ends.
Petit à petit, j’ai pris confiance dans le fait que je pouvais apporter des changements intéressants et importants à mon équilibre. Alors j’y suis allée un peu plus fort et j’ai décidé de prendre 6 mois de congé sabbatique pour travailler de manière plus intense et intensive sur mon bien-être. C’est notamment pendant ces 6 mois que j’ai donné vie à Chef[fe] et que j’ai pu passer 3 mois d’affilé en bord de mer.
Ces 6 mois ont été révélateurs et m’ont prouvé encore plus que j’étais capable d’aller vers la vie que j’avais envie de mener et que je n’étais pas obligée de subir la voie que la vie me traçait “par défaut”.
Les 5 leçons les plus importantes dans tout ça, c’est :
d’être déterminé dans le fait de faire changer des choses qui ne nous conviennent pas
d’y aller par petits pas si c’est nécessaire : mieux vaut changer une petite habitude et la tenir dans le temps que d’essayer de changer sa vie radicalement et de ne jamais y aller
de se laisser du temps et de suivre ses envies et ses intuitions : c’est votre vie, vous en faites bien ce que vous voulez!
que la peur du vide est bien plus excitante et source d’opportunités que le mal-être
de garder en tête que si ce n’est pas vous qui faites changer les choses, alors qui le fera?
Bilan des courses pour moi : j’ai mis 3 ans à faire vraiment bouger les lignes et je ne suis pas encore arrivée au bout du chemin. Je crois et j’espère d’ailleurs que ma quête d’épanouissement ne sera jamais terminée.
Mais ce dont je suis sûre aujourd’hui c’est que ma seule et unique obsession est d’être épanouie et de faire ce qu’il faut pour l’être.
Est-ce que ce sujet vous parle?
Je serai heureuse de connaître vos réactions sur le thème du changement de vie et de la peur du vide.
Racontez-moi votre histoire en retour à ce mail. J’aimerais beaucoup écrire un article sur ce sujet et je suis certaine que vous serez une grande source d’inspiration pour moi et les lecteurs de Chef[fe].
Je vous souhaite une très belle continuation. Prenez soin de vous.
Sophie
PS : c’est le dernier épisode mais ce n’est pas la dernière newsletter, je vous prépare une édition estivale spéciale vacances.